Les Services Publics: investir et réformer pour lutter contre notre dette

Publié le par Dominique Grimpret

La France a une dette abyssale et la lourdeur de la fonction publique est un des leviers sur lesquels il faut jouer pour trouver une solution.

 

Il est possible de distinguer trois catégories de services publics :

- Ceux dans lesquels il faut investir : la justice, qui ne doit plus être le parent pauvre du budget de l’Etat, la santé, les hôpitaux manquant cruellement de personnel.

- Ceux dans lesquels il faut maintenir l’effort : l’éducation nationale, qui doit le rester.

- Ceux dans lesquels une meilleure productivité est nécessaire : l’administration de papier, de contrôle, de collecte de l’impôt, les douanes…

Il ne s’agit pas de supprimer des postes mais d’augmenter

l’effort de productivité de 2% par an pendant six à huit ans, afin d’obtenir une qualité de service supérieure, sans remplacer l’intégralité des départs en retraite.

 

L’exemple du système de collecte de l’impôt est à ce titre opposable. Il est le plus lourd d’Europe. Aucun pays au monde n’a un système qui comprend 2 catégories de fonctionnaires (Trésor Public et Administration fiscale) pour une même tâche.

Il faut aussi permettre véritablement aux fonctionnaires de faire, au cours de leur carrière, des expériences dans le privé en conservant un droit de retour dans le public.

 

S’agissant du service public de l’énergie, je suis avec François Bayrou, contre la privatisation d’EDF.

Il est indispensable que nous ayons une politique nationale de l’énergie, sous contrôle public.

La privatisation d’EDF ne sert pas les intérêts de la France. En outre, nous sommes sur le point de vivre une crise des énergies fossiles, du fait de la forte progression de leur consommation dans des grands pays tels que la Chine et l’Inde.

Dans le même temps, une crise climatique s’annonce, due aux rejets de gaz à effet de serre. A ce moment critique, l’Etat ne doit pas abandonner l’outil qu’il s’est forgé pour la politique énergétique. Il ne faut pas que sur un tel enjeu, l’intérêt des actionnaires soit pris en compte avant celui du peuple français.

 

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