L'Environnement et le développement durable

Publié le par Dominique Grimpret

Tout le monde en parle aujourd’hui mais il est déjà presque trop tard pour éviter certaines catastrophes. Il y a urgence à agir. Je vous invite d’ailleurs à aller voir le film d’Al Gore sur ce sujet, « Une Vérité qui dérange ».

La menace climatique pèse. La crise climatique n’est pas un fantasme mais une réalité. Cela place tous les pays de la planète, et en particulier les démocraties, devant une responsabilité inédite pour préserver l’avenir de l’espèce humaine. La rareté de l’énergie signifie un risque immédiat de crash pour nos sociétés démocratiques. La réponse doit être à l’échelle de l’Europe, du monde. Nous devons impérativement réduire notre consommation d’énergie et modifier nos sources d’approvisionnement pour diviser par 4 nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050.

 

Les institutions européennes ont déja amorcé ce processus en nous imposant des normes. On peut citer les normes « diagnostics énergétiques » que l’on doit fournir lors de toute transaction immobilière, normes également communiquées lors de l’achat d’un appareil électroménager ou d’une voiture. Ces normes ont un rôle informatif et il faut encourager le citoyen à tenir compte de ces diagnostics. C’est aussi une norme européenne qui nous a interdit l’usage des sacs plastiques dans les supermarchés.

Mais il faut aller plus loin, tant dans l’information faite à tous que dans les choix politiques que nous ferons.

 

Dire que la pose de panneaux solaires à certains endroits peut être interdite pour des motifs esthétiques ! Il  devrait être impossible de refuser l’installation de tels matériels pour quelque cause que ce soit. La pose de dispositifs permettant l’utilisation d’une énergie propre ne devrait pas être soumise à des demandes préalables.

Il est pourtant aisé de faire évoluer les choses dans le secteur du bâtiment, soit par des incitations fiscales, soit par des primes.

 

Certaines communes ont commencé dans cette voie. L’Etat doit montrer l’exemple en s’engageant à ne plus investir dans les bâtiments publics sans effectuer une réflexion et un investissement sur des sources d’énergies diversifiées.

 

Compte tenu de l’aggravation de la pollution, il faut instituer une autorité indépendante chargée de l’alerte sanitaire et environnementale avec vocation de développer les inventaires des risques.

 

 

Il nous faut un projet de développement durable. Cela ne sera possible sans un investissement politique fort au niveau international, sans la construction d’une l’Europe politique, sans un Parlement français qui fonctionne, sans le dépassement des clivages politiques traditionnels, sans investissement dans la recherche et dans l’éducation, sans croissance économique, sans des finances publiques saines et une amélioration du pouvoir d’achat de nos concitoyens pour financer les mutations technologiques et les investissements nécessaires, sans une solidarité certaine envers ceux qui sont les laissés pour compte de notre société et qui souffrent de nos modèles de croissance insoutenables.

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